Mon nouveau site, dédié au dessin

Je suis ravie de vous annoncer la création de mon nouveau site, entièrement dédié au dessin et à sa pratique professionnelle : https://vivredudessin.com/

J’ai migré la plupart de mes articles concernant le free-lancing et les techniques de dessin vers ce nouveau site, pour éviter de « duplicate content » de Google… Aussi, si vous recherchez d’anciens articles, faites-y donc un tour 🙂 !

Je continuerai à héberger mes articles orientés Sketchnoting, lectures marketing, management, entreprenariat, copywriting et autres sur notescroquees.com, ainsi que mes sorties d’ebooks 🙂 !

À bientôt !

Anne

Manager avec le visuel

La crise sanitaire du Covid-A9, avec le télétravail de masse instauré en urgence et l’isolement du confinement, a eu de lourdes répercussions sur le travail. Il y a ceux qui se sont sentis « oubliés » par leur hiérarchie, ceux qui ont découvert qu’ils préféraient travailler depuis leur salon, ceux qui ne se sentent plus impliqués… et puis il y a les managers, les chargés d’équipes, qui doivent réussir à ré-insuffler de l’énergie pour tout le monde, quand eux-même ont vécu des heures compliquées.

Adrien Chignard, dans une interview parue sur le site Pyschologie.com, déconseille de repartir au travail « comme si de rien n’était« , et préconise de prendre le temps de « faire un effort délibéré pour donner du sens collectivement à une expérience » ( le « Sense Making » théorisé par Karl Weick ). Autrement dit, laisser un espace d’expression à chacun pour dérouler le fil de ce qu’il a vécu lors de l’expérience du confinement, le but étant que tous ces « fils dénoués » permettent de tisser et/ou de renforcer le « tissu social » de l’équipe (la sensation d’appartenance et de reconnaissance dans un groupe).

Comment utiliser ce temps ? Libérer la parole, demander des précisions ( face à des demandes qui n’avaient pas pu être assez explicitées durant le confinement), revenir sur la validité de certaines décisions, pour à la fois désamorcer des frustrations et des colères, et augmenter la confiance et l’engagement. Enfin, tout simplement, remettre l’humain au centre.

Alors, pourquoi vous parler du management visuel ?

Le management visuel ( ou, autrement dit, s’appuyer sur des supports visuels pour manager une équipe) s’appuie sur 3 piliers, qui sont : Voir, Comprendre et Agir.

Si l’on part du postulat que l’on ne peut pas changer ce que l’on ne voit pas, alors les outils visuels ont une place toute trouvée en cette période où redonner du sens, lier et motiver les équipes devrait être au coeur d’un retour au travail dans de bonnes conditions.

L’excellent article du site Flexio sur le management visuel vous donnera de nombreuses pistes sur la mise en pratique du processus. Quant à moi, à l’heure où le télétravail est encore de mise pour de nombreuses entreprises, je tenais à vous parler des outils visuels collaboratifs qui vous premettront de partager une vision collective, comprendre les problèmes et les enjeux, et définir les tâches et les objectifs ( encore un fois, « voir, comprendre, agir »).

Mind-mapping : Dressez des cartes mentales pour que tout le monde puisse se retrouver dans l’organisation.

Le mind-mapping, ou carte mentale, reprend le fonctionnement  » par association d’idées » du cerveau.

Gitmind : Gratuit, avec un cloud sécurisé et des templates prédéfinis, ce logiciel semble facile à prendre en main et plein de ressources.

Coogle : Dans la même veine que Gitmind, Coogle vous permet de dresser des cartes mentales collaboratives en ligne, sans avoir de logiciel à installer. La version gratuite propose de nombreuses fonctionnalités pour démarrer.

ZenKit : Flexible, Zenkit s’adapte à différents projets ( stratégie de contenu, atteinte des objectifs, recrutement…) et propose des outils collaboratifs pour chacun. Une sorte de Trello en plus poussé.

Tableaux blancs virtuels : Partagez vos idées, fichiers, diagrammes et autres documents, sans limites.

Profitez de la clarté des explications au tableau blanc, sans cette vilaine odeur de marqueur !

Miro : Avec ses templates pré-définis et son « tableau blanc » infini, c’est l’application qui semble la mieux positionnée, sur le marché actuel, pour réaliser un espace de travail visuel et virtuel avec votre équipe.

Google Jamboard : Vous ne jurez que par Google drive, Google slide, Google Sheets ? Bonne nouvelle, voici Google Jamboard, un tableau blanc collaboratif directement intégré dans la suite des solutions Online Google.

Tableau blanc Microsoft : Multi-support, l’application de Microsoft semble proposer de nombreuses fonctionnalités ( partage de fichiers, d’images, recherche en ligne, chat en temps réel).

Et pour ce qui est du contenu graphique ?

De nombreuses banques d’images ( IstockPhotos, Pixabay…) vous fourniront des images gratuites et libres de droits pour illustrer vos propos. Si vous souhaitez insérer des pictogrammes afin de dynamiser vos présentations, référez-vous à l’immense banque d’icônes en ligne  » The Noun Project« , vous y trouverez de nombreuses références ( site en anglais).

Vous êtes possesseur d’une tablette ( Samsung, Ipad…) et vous sentez suffisamment à l’aise sur un écran pour libérer votre trait ? Lancez-vous et créez une synthèse graphique de vos réunions, vos collaborateurs apprécieront ! Vous trouverez sur ce blog des informations sur l’utilisation des synthèses graphiques, un comparatif des applications Android et Ios ( qui commence à dater, je m’en excuse, la mise à jour arrivera prochainement !), et vous pouvez également télécharger mes manuels sur le Sketchnoting et l’application de dessin Procreate) pour vous lancer sans aucun pré-requis !

Enfin, afin de dynamiser vos ateliers de co-construction ou de créativité, vous pouvez également faire appel à moi, pour réaliser une synthèse graphique, en visio-conférence, de vos échanges ( me contacter).

Bonne journée !

Anne

Comment j’ai troqué Adobe pour Affinity, et pourquoi je ne le regrette pas !

Dans le domaine de la création numérique, que l’on soit étudiant, pro ou amateur, le choix d’un logiciel se révèle crucial, par bien des aspects. Bien entendu, votre « Hardware » va influer sur votre choix ( votre machine, sa capacité de mémoire, sa carte graphique, etc…), mais c’est bien le « Software » ( programmes, logiciels… ) qui va vous permettre de donner vie à vos idées ( photos, musique, vidéos, illustrations, etc.).

Par facilité, on se rabat d’ailleurs souvent sur le logiciel sur lequel on a travaillé pendant ses études (on a déjà pris nos « habitudes » et cela va plus vite, on est dans un environnement que l’on maîtrise, etc.). Les créateurs de logiciels ont très vite compris le potentiel caché derrière le fait de proposer des prix étudiants ou des promos pour les organismes de formation : ce sont autant de futurs acheteurs formés aux logiciels, qui paieront par la suite un abonnement régulier pour utiliser ces services. Le poisson est ferré, en quelque sorte 🙂 !

C’est bon, il a mordu !!

Dans le milieu de la création graphique, en particulier, un géant domine le marché depuis plusieurs années, Adobe. Avec ses différents logiciels très puissants, recouvrant tous les aspects de la création (du vectoriel au code en passant par le montage vidéo, l’animation et la retouche photo) et sur de nombreuses plate-formes, il règne en maître sur le domaine.

Moi-même, j’ai appris mon métier de graphiste sur Photoshop, After Effects et Illustrator, entre autres. Et dès que je me suis mise à mon compte, j’ai investi dans la suite Adobe CS4, à presque 3000€ la collection complète, pour travailler en toute légalité ( oui, oui, avec les CD d’installation et tout !… J’ai l’impression d’être un dinosaure en écrivant cela…). Et pourtant j’aimais travailler sur ces logiciels, j’aimais le fait de pouvoir les ré-installer si mon ordi plantait, et jamais je n’ai eu de soucis pour travailler sur mes commandes professionnelles avec ces logiciels jusqu’à récemment.

… Oui, mais voilà… c’était avant le Créative Cloud…

Pourquoi le Cloud ? Lorsqu’Adobe a modifié sa politique de prix, passant d’un achat unique (certes onéreux), à une dématérialisation de ses services et un système d’abonnement par logiciel, tous les graphistes du monde ont crié au scandale et à la monopolisation du marché. Adobe prenait ses clients pour des « vaches à lait », c’était révoltant ! … Et puis, les mentalités ont évolué, travailler sur un Cloud est devenu normal, c’était plus pratique pour les grandes entreprises, les digital nomades, tout était mis à jour, de nouvelles fonctionnalités alléchantes apparaissaient, et puis, ce n’était pas si cher si on n’utilisait que le logiciel dont on avait besoin… bref, le monde s’est adapté. Pas moi. De mon côté, j’ai continué avec ma suite CS4, qui fonctionnait très bien pour l’usage que j’en avais…

Un abonnement ?… Tu m’as bien regardée, Adobe ?…

… Et puis il y a eu Catalina sur Mac OS, et la fin des logiciels 32 bits sur Mac.

Deuxième coup dur pour de nombreux créatifs, qui travaillent sur l’environnement Mac. Sorti à l’automne 2019, le nouveau système d’exploitation MacOS ne prend plus en charge que des logiciels 64 bits. Concrètement, cela signifie que si vous mettez votre OS à jour, vous risquez de ne plus pouvoir lancer vos logiciels trop anciens… Et ma suite à 3000€ était comprise dans le « trop ancien » :). Décidément réfractaire à m’enchaîner à un abonnement Créative Cloud, je me suis mise en recherche d’une alternative avec un cahier des charges bien précis : logiciels en 64 bits, fonctionnant si possible les uns avec les autres et tournant sur ma machine (un Imac 27 pouces de 2013)., légers et surtout … payables en une fois !

Et c’est là où ma route à croisé la suite Affinity, suite logicielle qui répondait en tous points à mes exigences ! Et pour un prix incroyablement abordable… moins de 30€ le logiciel au moment où j’écris ces lignes. L’équipe de Serif, les créateurs de la suite, propose actuellement une remise de 50% sur l’achat et une période d’évaluation gratuite de 3 mois suite à la crise mondiale due au Covid-19 ( pas mal, si on compare cela avec le discret dispositif des « 2 mois offerts » d’Adobe… un peu largué sur ce coup-là) !

Comment est-ce possible ? Tout simplement parce que, là où Adobe implémente depuis des années des logiciels qui s’alourdissent de plus en plus de fonctionnalités, de plugs-ins, et saigne ses clients, Affinity a pris le positionnement inverse : proposer des logiciels légers, fluides, rapides, et vraiment professionnels en repensant l’architecture dès la base, et afficher une politique de prix claire, abordable et sans surprise.

Et ça marche ! Leur communauté grandit, leur offre également ( 3 logiciels sont sortis à ce jour : Photo, Design et Publisher), des tutos fleurissent dans toutes les langues, des packs de brosses sont crées par des artistes renommés… Bref, Affinity a le vent en poupe et le travail effectué par les développeurs de Sérif le mérite amplement, à mon humble avis.

( Précision : je n’ai pas d’actions chez Affinity, ni ne suis liée d’aucune sorte avec eux. Aucun des liens cliquables sur cette page n’est affilié, et cet article est uniquement motivé par mon envie de populariser cette suite !)

Alors, verdict ? On laisse tomber Adobe ?

Une de mes commandes réalisée sur Affinity Photo : un poster pour un Pacte Urbain Européen, présent dans une douzaine de villes !

Pour moi, le verdict fut sans appel : le même jour, j’installais Catalina sur mon mac, et la suite Affinity. Adieu Adobe ! Et je ne l’ai pas regretté un seul jour, depuis ce fameux automne 2019. Quelles que furent mes commandes ( Poster A0 en vectoriel, affiche dessinée, création de plaquette, logo, carte de visite…), Affinity a répondu en tous points à mes attentes. Et je ne me suis pas arrêtée là, car j’ai aussi remplacé mes logiciels de montage vidéo et de post-production par d’autres logiciels équivalents, abordables et payables en une fois ( Ciao, After Effects et Première Pro !). Je vous en parlerai plus en détails dans un prochain article !

Pour conclure, je dirais qu’il n’est jamais simple de quitter un logiciel où l’on a ses habitudes, mais le temps passé à apprivoiser un nouvel environnement a été, pour ma part, largement compensé par les bénéfices que j’en ai retirés : ne pas me sentir prisonnière d’un abonnement, découvrir une nouvelle façon de penser- l’interface logicielle d’Affinity demande quelques temps d’adaptation-, faire de substantielles économies et ne pas perdre en productivité… Que demander de mieux ?

Et vous ? Envie de sauter le pas et de quitter Adobe, mais vous avez peur de ne pas savoir par où commencer ? Je rédige actuellement un ebook sur la prise en main rapide d’Affinity. Inscrivez-vous à ma newsletter pour être automatiquement averti de sa parution et bénéficier du prix de lancement ! Bon w-end ! Anne

Traitement en cours…
Terminé ! Vous figurez dans la liste.

Ma machine à voyager dans le temps

Mélange de texte et d’image, mais sans être vraiment de l’illustration, ni de la Bande Dessinée, ni des notes « classiques »… Le sketchnoting est un OVNI dans le milieu de la pensée visuelle, et, même après quatre années de pratiques professionnelles, j’en découvre encore les super-pouvoirs!

Je viens de prendre conscience que c’était, pour moi un formidable outil pour gagner du temps, aller à l’essentiel et se remémorer en un coup d’oeil un livre, une conférence, un cours…

C’est une extraordinaire machine à voyager, dans la mémoire (et le temps) !

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Manuel complet de sketchnoting !

Bonjour à toutes et tous !

Nous sortons tout juste d’une situation inédite, le confinement, et le « monde d’avant » peine à se réinstaller… En tout cas, dans mon activité de Scribe, où l’essentiel de mes prestations se déroule lors de réunions et/ ou d’évènements à grand échelle. À l’heure où j’écris ces lignes,  les réunions de plus de dix personnes, dans l’espace public, sont toujours prohibées.

Mais  » à quelque chose, malheur est bon » , comme dit la sagesse populaire, et j’ai profité de ce temps d’isolement pour terminer de rédiger mon second tome sur les techniques de sketchnoting, basé sur une formation en présentiel que j’ai déjà testée et vendue auprès de nombreux clients, la plupart non-dessinateurs ( coachs, consultants, journalistes, informaticiens, etc.)

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Scribing pour la Maison pour la Science

Mon dernier travail de scribing en date : réalisé en direct lors du séminaire des « Maisons pour la Science » auquel j’ai très aimablement été conviée, et qui s’est déroulé en août 2018 à l’Université de Clermont-Ferrand.

La conférence scribée , donnée par Delphine Martinot, chercheuse en comportements sociaux au LAPSCO, portait sur les stéréotypes de genre. En d’autres termes, il s’agissait d’étudier pourquoi et comment les stéréotypes influent sur la réussite scolaire des enfants en général, et des filles en particulier, et quels leviers actionner pour encourager ces dernières à prendre confiance en elles.

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Relations entre image et écriture…

 

pierres-GavrinisAprès une visite de l’exposition sur l’écriture Pascuane ( le rongo-rongo ) au Musée Champollion de Figeac ( si vous ne connaissez pas ce musée dédié à l’histoire de l’écriture, je vous encourage grandement à y aller ! ), je viens de lire un article sur le  » temps du rêve  » Australien ( le  » Tjukurpa « , où les chants et les peintures servent à cartographier le paysage ), et de replonger dans un livre sur Gavrinis, le magnifique cairn gravé dans le Morbihan… Tout cela m’a donné envie de décorer quelques cailloux glanés lors d’une ballade !Lire la suite « Relations entre image et écriture… »

Use case et storytelling : le bon mix ?

 

Connaissez-vous les « Use Case » ? Il s’agit de décrire, pour une fonctionnalité donnée, les différents acteurs / leurs actions et interactions / et les résultats obtenus.

Les Use Case (ou cas d’utilisation) se présentent, la plupart du temps, sous la forme d’un diagramme, plutôt formalisé ( bonhommes bâtons pour les « acteurs », bulles pour les « actions » , et flèches pour les interactions). Ils servent à faire ressortir le besoin, qui est affiné dans des spécifications fonctionnelles. Vous trouverez davantage d’information sur ces diagrammes sur cette page, entre autres sources : http://www.test-recette.fr/generalites/definitions.html.

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