Connaissez-vous les « Use Case » ? Il s’agit de décrire, pour une fonctionnalité donnée, les différents acteurs / leurs actions et interactions / et les résultats obtenus.
Les Use Case (ou cas d’utilisation) se présentent, la plupart du temps, sous la forme d’un diagramme, plutôt formalisé ( bonhommes bâtons pour les « acteurs », bulles pour les « actions » , et flèches pour les interactions). Ils servent à faire ressortir le besoin, qui est affiné dans des spécifications fonctionnelles. Vous trouverez davantage d’information sur ces diagrammes sur cette page, entre autres sources : http://www.test-recette.fr/generalites/definitions.html.
L’avantage de ces diagrammes repose sur la facilité à percevoir, en un clin d’œil, les différentes interactions entre les acteurs, et les leviers à actionner ou actions à favoriser pour aboutir au résultat recherché.

L’inconvénient de de diagramme ? Il ne « raconte » pas d’histoire. Il est purement informatif et manque de contextualisation. Ici nous avons le cas d’un client, qui va au restaurant, et interagit avec 3 autres personnes : le serveur, le chef ( par extension ) et le caissier.
Cependant, cela nous donne déjà une excellente base d’histoire à développer : Qui est ce client, vient-il pour loisirs ou affaires, est-il seul ou accompagné , quel est son budget et/ou ses attentes en terme de qualité ( en gros, on peut définir un utilisateur type ).
Une fois un profil d’utilisateur déterminé, on peut raconter son histoire : par exemple, mettre en avant la technicité du restaurant qui utilise des hologrammes pour la prise de commande des plats, la nourriture high-tech servie, un service de paiement basé sur la blockchain pour régler la note, etc.
Dès lors, l’utilisation mixée des diagrammes ( Use Case ) et du Storytelling ( l’art de raconter une histoire) me semble très pertinente, d’autant plus lorsqu’il est question d’expliquer un nouveau produit/ service à de futurs clients/ collaborateurs/ sponsors…
Le storytelling, dont l’histoire sera basée sur la réalité du terrain, permet de se détacher du côté « technique » et de « rentrer dans l’histoire qu’on raconte », illustrée en quelques dessins ( fixes, sous forme de planches ou de BD, ou animés, sous forme de vidéo-doodle).
… Et nous avons tous de belles histoires à raconter, non ? 😉

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A bientôt !
Anne
PS : un grand merci à G. Naillat pour la relecture de cet article.