Après une visite de l’exposition sur l’écriture Pascuane ( le rongo-rongo ) au Musée Champollion de Figeac ( si vous ne connaissez pas ce musée dédié à l’histoire de l’écriture, je vous encourage grandement à y aller ! ), je viens de lire un article sur le » temps du rêve » Australien ( le » Tjukurpa « , où les chants et les peintures servent à cartographier le paysage ), et de replonger dans un livre sur Gavrinis, le magnifique cairn gravé dans le Morbihan… Tout cela m’a donné envie de décorer quelques cailloux glanés lors d’une ballade !
Les civilisations anciennes ne faisaient pas de distinction entre image et écriture : le signe était signifiant, voilà tout. Et il est curieux d’observer le retour, très actuel, du mélange ou même de la fusion des genres : lettres et images se mêlent de nouveau, dans la recherche artistique, mais également la typographie, la calligraphie ( art qui ne s’est jamais vraiment perdu, heureusement ), et plus récemment dans l’art des présentations ( les PowerPoint font de plus en plus la part belle à l’image ) ou dans les synthèses graphiques et les fresques de restitution ( Big Picture ).
La communication redevient visuelle, à une époque où l’information doit circuler rapidement, et de nouvelles formes mixant texte et image émergent, dans une recherche constante d’efficacité, d’équilibre et d’esthétisme. C’est passionnant !
Mes lectures portent actuellement sur divers aspects de cette relation ( en vrac, je lis actuellement « Presentation Design » de Garr Reynolds, « Data-driven Storytelling » de collectif, ed. CRC Press, et également deux livres portant sur la méthode du speed-painting et de l’association de couleurs…). J’espère pouvoir arriver à condenser une partie de ces réflexions dans un article à la rentrée… avant de les mettre en pratique lors de mes interventions 🙂 !
Sur ce, bonnes vacances aux chanceux qui en prennent, bon courage aux autres, et n’hésitez pas à laisser un petit commentaire si le cœur vous en dit !
Anne