Même si ces deux pratiques ont souvent recours aux mêmes techniques ( lettrage, couleurs, dessin rapide, pictogrammes, métaphores visuelles… ), il existe une différence fondamentale entre elles : la posture de l’intervenant.
-Le ( ou la ) facilitateur.trice graphique FACILITE le travail de réflexion d’un groupe, le plus souvent lors d’ateliers de travail collaboratifs ou participatifs. Il/elle est actif dans le processus de réflexion ( il peut également aider à concevoir l’animation de l’atelier en amont), et il y a interaction entre lui, l’animateur ( s’il y en a un ) et le groupe.
-Le (ou la ) « scribe » réalise des synthèses visuelles lors de conférences, d’ateliers, de débats, tables rondes, etc. Il/elle excelle dans l’art de synthétiser une idée complexe ou un discours d’une heure en une page, et produit une trace de l’évènement qui est diffusable ( impression ou écrans ) et ré-utilisable ( livrets, rapports d’activités, supports de comm’, etc.). Il/elle est passif ( n’intervient pas dans le processus de discussion ) mais propose son regard extérieur, son écoute active et ses compétences en dessin pour produire une synthèse plus agréable qu’un rapport écrit.
Voilà pour les différences fondamentales entre ces deux pratiques… Mais la pensée visuelle regroupe bien d’autres métiers, que je vous encourage à découvrir en lisant par exemple le très bon article de blog d’Axelmage : http://www.axelmage.com/facilitation-graphique-sketchnote-scribing-dessin-dhumour-quelles-differences/ .
En espérant que ce petit article vous ai éclairé sur ces différences, et sur mon travail de « scribe » !
Anne